Piercing extrême !
17/10/2012 23:32 par sweet-cherry
Ces lions sont ensuite revendus ou abattus
En Afrique du Sud, 60% des lions vivent en cage et sont élevés pour être revendus à des zoos ou relâchés juste avant d'être abattus par des chasseurs de trophées. Pour les exploitants, le lion est même un animal de ferme comme les autres.

Alors que la liste des espèces menacés ne cesse de s'allonger, les défenseurs de l'environnement tire la sonnette d'alarme en Afrique du Sud. En effet, à leur grand dam, le lion est devenu là-bas un animal de ferme comme les autres. "Le principe d'élever des animaux sauvages à des fins d'exploitation économique est une pratique internationalement admise", indique Pieter Potgieter, président de l'association sud-africaine des éleveurs de prédateurs. "Le problème, c'est qu'on a fait du lion le roi des animaux. Walt Disney, avec son "Roi Lion", a créé cette image ! Un lion a une personnalité comme un être humain, il parle à ses enfants... Mais un lion n'est ni supérieur, ni inférieur aux autres espèces", estime l’éleveur cité par l'AFP.

Pourtant, la proportion à de quoi choquer. Alors qu'il y a environ 3.000 lions sauvages en Afrique du Sud, ils sont plus de 5.000 à vivre en cage, élevés dans plusieurs dizaines d'exploitations. Une situation d'autant plus préoccupante que "les fermiers sont peu enclins à donner les chiffres exacts", admet M. Potgieter. D’ailleurs, s'ils accueillent volontiers les touristes, les éleveurs de fauves n'aiment pas parler aux journalistes. Dans la ferme de Bona Bona (au centre du pays), par exemple, des enclos abritent neuf lions et trois tigres du Bengale. Ils étaient trois fois plus nombreux en juin, juste avant la vente aux enchères annuelle de l'exploitation. Le dimanche, les animaux sont nourris en public moyennant un droit d'entrée de 80 rands (7 euros).

Pour 300 rands (27 euros) il est également possible de jouer avec des lionceaux, voire de leur donner le biberon. Les petits lions servent aussi, à l'occasion, de mascottes aux visiteurs du lodge. Ce fut les cas de l'équipe d'Espagne de football, basée à proximité, lors de la Coupe du monde de football de 2010. "Les lionceaux sont loués par les éleveurs à des complexes éco-touristiques pour être caressés par des touristes", accuse Chris Mercer, qui dirige une campagne contre la chasse. "Ce qui est intrinsèquement cruel, c'est que les petits sont spécifiquement retirés de leur mère à la naissance afin qu'ils puissent être utilisés comme des jouets et pour augmenter le rythme de reproduction, sans parler des méthodes employées pour s'assurer qu'ils sont dociles avec les touristes", ajoute Paul Hart.

10% des lions d'élevage abattus chaque année par des chasseurs
Contrairement à ce qui est dit, ces félins ne seront jamais relâchés dans la nature. "Ces lionceaux sont des animaux d'élevage qui resteront en cage jusqu'à ce qu'ils soient assez vieux pour être chassés", s’indigne M. Mercer. Selon des défenseurs des animaux, certains lions seraient aussi spécialement élevés pour leurs os, qui sont envoyés en Asie pour finir dans des philtres d'amour. Les éleveurs démentent. Ils assurent que seuls les fauves morts naturellement ou victimes des chasseurs sont concernés par ce commerce.

Bien qu’on ne chasse pas à Bona Bona, près de 10% des lions d'élevage sud-africains sont abattus tous les ans par des amateurs de trophées. Ceux-ci payent environ 22.000 dollars par mâle, et presque autant en frais annexes (organisation, logement, taxidermie...). Tirer une lionne revient à 4.000 dollars. Dans la province du Nord-Ouest, la plus riche en fermes à fauves, les lions sont relâchés, affamés, quatre jours avant le jour de la chasse. L’espace inconnu dans lequel ils se retrouvent ne leur laisse pratiquement aucune chance d'échapper à leurs poursuivants.

"En France, ils élèvent des millions de faisans, et ils les relâchent le samedi matin quand la chasse commence. Le principe est le même", justifie Pieter Potgieter, lui-même grand chasseur. "Que vous tuiez un bœuf, un mouton ou un cochon, ou que vous tuiez un lion, c'est exactement la même chose, c'est un animal !", conclut-il.

Par contre l’atteinte découlant de la diffusion de la vidéo dépasse les frontières de l’état de Floride où Hulk Hogan réside. Il peut donc demander l’aide du FBI pour traduire le coupable en justice, explique TMZ.com. Car si le fait de l’avoir filmé en plein acte à son insu est un acte prescrit, celui d’avoir vendu la vidéo aux médias ne l’est pas.
Felix Baumgartner a atteint 1,24 fois la vitesse du son
La vitesse atteinte était nettement plus rapide que le chiffre de 1136 km/heure annoncé plus tôt lors d'une conférence de presse par une porte-parole de l'équipe du parachutiste.
L'aventurier autrichien Felix Baumgartner est devenu dimanche le premier homme à franchir le mur du son en chute libre. Il s'est élancé d'une capsule accrochée à un ballon d'hélium d'une altitude record d'un peu plus de 39'000 mètres dans le ciel du Nouveau-Mexique au sud-ouest des Etats-Unis.
Baumgartner, 43 ans, a franchi le mur du son après quelques dizaines de secondes et a pu ensuite ouvrir son parachute après un total de 4 min 19 sec de chute libre. Il a atteint une vitesse maximale de 1137 km/h, selon Sarah Anderson, une porte-parole de la mission Red Bull Stratos.
S'appuyant sur les premiers éléments dont elle disposait, Mme Anderson a précisé que le saut dans son ensemble avait duré 9 minutes et trois secondes, dont 4 min 44 sec après que l'Autrichien a ouvert son parachute au-dessus du désert du Nouveau-Mexique.
Lors de sa descente, Felix Baumgartner a également battu deux autres records du monde: celui de la plus haute altitude atteinte par un homme en ballon, et le record du plus haut saut en chute libre, détenu depuis 1960 par un ancien colonel de l'Armée de l'air américaine, Joe Kittinger (qui avait sauté de 31'333 m).
Plus de quatre minutes de chute libre
Felix Baumgartner avait décollé à 09h30 (17h30 en Suisse) et son ascension a duré plus de deux heures et demie. Ce spécialiste de base-jump s'est montré imperturbable durant la montée, tout juste marquée par un petit problème de chauffage à l'intérieur de la capsule qui provoquait de la buée sur sa visière.
Arrivé à plus de 39'000 mètres d'altitude, après une longue check- list, il s'est élancé dans le vide, tête en avant pour gagner plus de vitesse. «Laisse ton ange gardien prendre soin de toi», lui a dit juste avant le saut Joe Kittinger, qui faisait partie de l'équipe Red Bull Stratos.
Après 4 min 19 sec d'une vertigineuse chute libre, Felix Baumgartner a ouvert son parachute et s'est posé sans encombre, rapidement rejoint par des membres de son équipe en hélicoptère. «Quelquefois il faut aller très haut pour se rendre compte combien nous sommes petits», avait déclaré le parachutiste peu avant de s'élancer dans le vide.
L'Autrichien, s'entraînait depuis cinq ans pour ce saut risqué. Le plus grand danger pour lui était de perdre le contrôle et de se mettre à tourner sur lui-même, entraînant une perte de connaissance qui aurait pu s'avérer fatale. La solidité de sa combinaison pressurisée était également essentielle.
Deux sauts préparatoires
Dans le cadre de sa préparation, Felix Baumgartner avait déjà effectué avec succès deux sauts à haute altitude, à 21'800 mètres et 29'600 mètres. La mission Red Bull Stratos, forte d'une équipe de 100 personnes, espérait également, avec ce saut, contribuer à la recherche médicale en matière aéronautique, pour les astronautes et les éventuels futurs touristes de l'espace.
Victime des aléas de la météo à Roswell, où se tient l'expérience, Felix Baumgartner avait dû repousser trois fois cette semaine sa tentative, notamment mardi, quand le départ avait été annulé au tout dernier moment à cause du vent. Dimanche, le ballon a d'ailleurs décollé avec plus de trois heures de retard par rapport au planning initial, toujours en raison du vent.
La tentative a été suivie en direct sur le site internet de la mission, grâce à plus de 35 caméras au sol et dans les airs, dont certaines attachées à la combinaison du parachutiste. Plus de 7 millions d'internautes ont aussi suivi ce saut extrême sur le site Youtube.
Ce saut historique a coïncidé avec le 65e anniversaire du jour où le pilote américain Chuck Yaeger a franchi pour la première fois le mur du son en avion.
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