Des scientifiques russes trouvent du sang de mammouth
04/06/2013 23:42 par sweet-cherry
Un mammouth laineux découvert avec son sang
Les restes congelés d’une femelle mammouth ont été découverts sur une île au nord de la Sibérie, accompagnés de son sang encore liquide. L’animal de 10 000 ans a été trouvé sur une ile de l’archipel Lyakhovsky Novosibirsk au large de la côte nord de la Sibérie. Des chercheurs de l’Université fédérale de Iakoutsk ont remué les restes avec un pic à glace, et, chose incroyable, du sang coula.
Semyon Grigoriev, président du muséum universitaire des mammouths (Iakoutsk) et chef de l’expédition, a déclaré :
Les fragments de tissus musculaires que nous avons trouvés sur le corps, ont une couleur rouge naturelle de la viande fraiche. La raison de cette préservation est que la partie inférieure du corps était dans de la glace pure, et la partie supérieure a été trouvée au milieu de la toundra. Nous avons trouvé le tronc séparément du corps, qui est la partie la moins bien préservée.
La température était de – 10 °C quand le mammouth a été trouvé, de sorte que la découverte de sang liquide fut assez surprenante.
Selon Grigoriev :
On peut supposer que le sang de mammouth avait certaines propriétés cryoprotectrices. Le sang est très sombre, il a été trouvé dans des cavités glacées en dessous du ventre et quand nous avons rompu ces cavités avec un pic, le sang a jailli.
L’analyse des dents et des os du mammouth permettent d’estimer qu’il est mort à l’âge de 50 ou 60 ans. Son état partiellement consommé, avec sa trompe trouvée séparément à proximité, laisse à penser qu’il serait peut-être tombé à travers la glace en fuyant des prédateurs.
L’équipe de chercheurs a l’intention de faire appel à un groupe international de scientifiques pour étudier le mammouth pendant l’été, en juillet et en aout, plutôt que de risquer d’endommager le spécimen en le déterrant et en le transportant vers la ville la plus proche par hélicoptère.
Grigoriev est impliqué dans la recherche de restes de mammouths depuis plusieurs années et la découverte de sang de mammouth liquide est, comme les découvertes antérieures, susceptible de renouveler la discussion sur la possibilité d’un clonage de mammouths. En septembre 2012, on pouvait lire dans certains journaux la découverte de cellules vivantes par Grigoriev et son équipe ailleurs en Sibérie, mais l’excitation se dissipa bien vite quand il est devenu clair qu’une erreur de traduction a rendu cette découverte plus impressionnante qu’elle ne l’était.
En outre, alors que l’université Northeastern (États-Unis) a signé un accord important avec la Sooam Biotech Research Foundation (SBRF) en Corée du Sud, en 2011, pour cloner un mammouth en utilisant sa moelle osseuse précédemment récupérée, il y a eu peu de nouvelles du programme depuis. De nombreux observateurs se sont montrés sceptiques qu’ils puissent atteindre leurs objectifs, d’autant plus que la recherche est dirigée par le généticien Hwang Woo-Suk, qui a truqué une étude en 2006, en affirmant avoir cloné des cellules souches humaines.
Ils se sont dit oui
Comme prévu, Sean Parker a épousé sa jolie fiancée Alexandra Lenas, samedi 1er juin à Big Sur en Californie, dans un décor unique construit pour l'occasion. Le couple a "célébré l'événement avec 300 membres de leur famille et amis, dans un cadre romantique et magique", a déclaré un porte-parole du couple au magazine People.
Comme tous les bons milliardaires qui se respectent, Sean Parker avait en effet mis les petits plats dans les grands pour son mariage. Le cofondateur de Napster, joué par Justin Timberlake dans le film The Social Network, avait d'abord réservé l'hôtel Ventana Inn à Big Sur. Puis, pour s'offrir la cérémonie dont il rêvait avec sa chanteuse, Parker a engagé une société pour construire de faux ponts, des chutes d'eau ou encore des étangs. Il s'est même offert Ngila Dickson, responsable des costumes du Seigneur des Anneaux, pour habiller les convives. Le tout pour presque 10 millions de dollars d'après TMZ.com.
Sur Twitter, Sean Parker a tout de même démenti organisait un mariage sur le thème "médiéval" comme l'avait annoncé le site web américain. "Désolé de décevoir, mais les habits que nous donneront seront essentiellement modernes. Pas d'épées ou de cotte de mailes", avait-il écrit. A noter que son enfant de quelques mois, Winter Victoria, était présente durant la cérémonie.
Première ville américaine à disparaître à cause du réchauffement climatique
Newtok est situé à quelques kilomètres du littoral ouest, côté Russie donc, sous le détroit de Bering. La menace : l'érosion provoquée par la rivière Ninglick à proximité du village combinée à la dégradation du sol et les inondations du village pendant les tempêtes saisonnières. Sabrina Warner, une habitante qui s'est confiée au journal The Guardian, a «peur chaque jour qu'une vague emporte tout sur son passage».
Le site de Newtok, habité depuis des milliers d'années, devrait selon une étude environnementale américaine, subir un événement catastrophique majeur. Il est donc désormais impératif d'évacuer les 350 habitants de la petite ville. La migration vers une autre ville apparaît comme le choix le plus évident. Mais les locaux veulent eux, se réinstaller, tous ensemble, à quelques kilomètres de là. Le processus de réinstallation coûte très cher et aucun financement gouvernemental n’a pour l’instant été alloué afin de le mettre en marche. Il faudrait en tout et pour tout une enveloppe de 130 millions de dollars. Soit 370 000 dollars par habitant de la ville de Newtok.
Une financement faramineux, qui ne sera vraisemblablement pas accordé pour le moment. Des responsables de l'administration Obama ont déclaré vendredi dernier qu'il n'y aura pas de rallonge budgétaire. Le dossier est toutefois examiné lors du conseil de l'Arctique, en Suède, mais il est loin d'être en haut de la liste. Le Groenland, les Iles Galapagos, l'Amazonie y sont omniprésents. Pourtant en plus de Newtok, ce sont 186 villages d'Alaska qui sont aujourd'hui menacés de disparition par le réchauffement climatique.
A ceux que j'aime...
A ceux que j’aime…
et ceux qui m’aiment
Quand je ne serai plus là,
relâchez-moi,
laissez-moi partir,
J’ai tellement de choses à faire et à voir.
Ne pleurez pas en pensant à moi,
Soyez reconnaissants pour les belles années,
Je vous ai donné mon amitié,
Vous pouvez seulement deviner
Le bonheur que vous m’avez apporté.
Je vous remercie de l’amour que chacun m’avez démontré,
Maintenant, il est temps de voyager seul.
Pour un court moment vous pouvez avoir de la peine.
La confiance vous apportera réconfort et consolation.
Nous serons séparés pour quelque temps.
Laissez les souvenirs apaiser votre douleur,
Je ne suis pas loin, et la vie continue…
Si vous avez besoin, appelez-moi et je viendrai,
Même si vous ne pouvez me voir ou me toucher, je serai là,
et si vous écoutez votre coeur,
vous éprouverez clairement la douceur de l’amour que j’apporterai.
Et quand il sera temps pour vous de partir,
Je serai là pour vous accueillir.
Absent de mon corps, présent avec Dieu.
N’allez pas sur ma tombe pour pleurer,
je ne suis pas là, je ne dors pas,
je suis les mille vents qui soufflent,
je suis le scintillement des cristaux de neige,
je suis la lumière que traverse les champs de blé,
je suis la douce pluie d’automne,
je suis l’éveil des oiseaux dans le calme du matin,
je suis l’étoile qui brille dans la nuit…
N’allez pas sur ma tombe pour pleurer,
Je ne suis pas là,
Je ne suis pas mort.
Charlotte Néwashish-Flamand
Génie des mathématiques à 12 ans
La première fois que Jacob Barnett entendit parler de l’équation de Schrödinger, base de la mécanique quantique, il entra dans un tel état d’excitation que son petit cerveau ne désemplit pas de fonctions mathématiques pendant trois jours d’affilée. Dans l’esprit de ce garçon de 12 ans, légèrement autiste, défilait un flot ininterrompu de symboles étranges, de triangles renversés et autres signes cabalistiques.
"Chaque fois que j’essaie de parler de mathématiques avec ma famille, ils me fixent d’un air vide”, explique-t-il. Bon nombre de ses camarades de classe plus âgés s’étonnent eux aussi de voir ce gringalet s’asseoir au premier rang du cours de physique mathématique à l’université Purdue, dans l’Indiana (IUPUI). Si Jacob suit aujourd’hui ces cours de l’IUPUI, qui ont réveillé une intelligence formidable, c’est parce qu’il s’ennuyait ferme à son collège. Et à bientôt 13 ans, Jake, ainsi qu’on le surnomme, n’aura bientôt plus rien à apprendre de ses professeurs actuels.
Après avoir vu leur enfant passer ses premières années dans le silence, les parents de Jake ne s’attendaient pas à cela. “Il ne parlait à personne”, se rappelle sa mère, Kristine Barnett, 36 ans.
Pour les pédopsychiatres, l’enfant manifestait un comportement proche de l’autisme. A 3 ans, Jake subit un examen plus approfondi qui mit en évidence des capacités supérieures aux enfants de son âge. Il était ainsi capable de réciter l’alphabet à l’endroit et à l’envers. Il utilisait des cotons-tiges pour former des figures géométriques sur le sol du salon et arrivait à bout de puzzles de 5 000 pièces. Plus impressionnant encore, il pouvait réciter jusqu’à 70 décimales de π.
De surcroît, il ne se lassait pas de regarder ses livres sur les étoiles, si bien qu’à l’âge de 8 ans il obtint l’autorisation d’assister au cours d’astronomie avancée de l’IUPUI. Pendant ce temps, ses compétences en mathématiques atteignirent un niveau incroyable, bien supérieur à celui d’un élève de 10 ans. Et Jake s’ennuyait tellement qu’il commençait à manifester des signes de repli.
"Il a besoin de suivre les cours de mathématiques d’un étudiant post-master", explique Carl Hale, neurophysiologiste à Merrillville, dans l’Indiana. “En résumé, ses connaissances mathématiques sont au même niveau qu’un doctorant en mathématiques, physique, astronomie et astrophysique.”
Les Barnett décidèrent alors d’inscrire leur fils au programme avancé de l’IUPUI à destination des enfants précoces, même si celui-ci accueille plus souvent des collégiens que des enfants prodiges de 12 ans. Pour préparer son entrée, “il s’est assis sous le porche de la maison pendant deux semaines et a appris l’intégralité du programme de mathématiques du lycée”, explique Kristine.
A ce niveau-là, le quotient intellectuel de Jake estimé à 170 (le maximum de l’échelle d’intelligence de Wechsler pour les enfants) ne pouvait pas être plus élevé. “Ses résultats sont impressionnants”, déclare Ross, docteur à l’université de Boston et qui, à 46 ans, n’a jamais vu d’enfant aussi brillant.
La vie de Jake ne tourne toutefois pas seulement autour des mathématiques et de l’astrophysique. Jake a aussi une petite amie, il aime jouer aux jeux vidéo, faire du basket avec ses amis, écouter de la musique, regarder des films de science-fiction et la chaîne Disney. Comme tous les enfants.
Le soir pourtant, les chiffres recommencent à tourner dans sa tête. Ces chiffres, qui l’empêchent de dormir, sont ceux qui l’ont amené à développer sa propre théorie physique, une conception originale proposant une “nouvelle théorie étendue de la relativité” qui bouscule les travaux d’Albert Einstein.
Sa mère décida d’envoyer une vidéo de Jake présentant sa théorie au prestigieux Institute for Advanced Study, situé non loin de l’université de Princeton [New Jersey], l’un des plus grands centres mondiaux de recherche pure. C’est là que travaille Scott Tremaine, professeur d’astrophysique et scientifique renommé. Il est notamment spécialiste de tout ce qui passionne Jake : l’évolution des systèmes planétaires, les comètes, les trous noirs et les galaxies. “Je suis impressionné par son intérêt pour la physique et le niveau de ses connaissances”, écrit Tremaine dans un courrier électronique. “La théorie sur laquelle il travaille rassemble plusieurs des principales questions soulevées par l’astrophysique et la physique théorique. Toute personne capable d’y répondre sera bonne pour le prix Nobel.” Tremaine a encouragé Jake à apprendre le plus de choses possible et à continuer de travailler sur sa théorie. Pendant ce temps, Jake s’est lancé un autre défi : invalider la théorie du big bang, dans laquelle certains voient l’origine de la formation de l’Univers.
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Record du monde pulvérisé
Mi-vélo, mi-fusée. C’est un drôle d’engin qui a battu le record du monde de vitesse ce week-end. Sur une ancienne piste militaire à Munchhouse, dans le Haut-Rhin, François Gissy a atteint 263 km/h au guidon de son vélo-fusée, selon France 3 Alsace.
Catapulté grâce à un propulseur fonctionnant à l'eau oxygénée, le véhicule a été mis au point par l’équipe de l'association Exotic Thermo Engineering, spécialisée dans la propulsion au peroxyde d'hydrogène. Sur les images, on voit que le vélo dépose littéralement une voiture qui roule à côté.
Les passionnés de cette association n'en sont pas à leur coup d'essai. Ils avait déjà battu ce record de vitesse trois fois entre 1995 et 2002. Sur cette dernière tentative, leur vélo-fusée avait atteint 243 km/h.
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